Un bref retour sur les deux mois de travail en Ouganda s’impose ;
Après la Côte d’Ivoire, c’est en Afrique de l’Est que nous avons posé nos valises. La ville de Kampala s’étale sur 7 collines, comme déposée dans un écrin de verdure qui nous a charmé dès l’arrivée. Les bodas-bodas, motos-taxis qui filent d’un bout à l’autre de la ville en zigzaguant entre les files, ont vite remplacé dans notre quotidien les taxis abidjanais pour nous rendre à nos rendez-vous. Nous avons troqué le surnom de toubabous pour le plus local « Muzungu », et les bakas ivoiriens pour des matatus pas moins décorés et à la conduite tout aussi approximative.
Après la Côte d’Ivoire, c’est en Afrique de l’Est que nous avons posé nos valises. La ville de Kampala s’étale sur 7 collines, comme déposée dans un écrin de verdure qui nous a charmé dès l’arrivée. Les bodas-bodas, motos-taxis qui filent d’un bout à l’autre de la ville en zigzaguant entre les files, ont vite remplacé dans notre quotidien les taxis abidjanais pour nous rendre à nos rendez-vous. Nous avons troqué le surnom de toubabous pour le plus local « Muzungu », et les bakas ivoiriens pour des matatus pas moins décorés et à la conduite tout aussi approximative.
De la frontière du Sud-soudan à la source du Nil, une richesse de paysages marquants
Entre Kidepo, où nous nous sommes rendues peu après notre arrivée, semblant une interminable savane parcourue de chemins de terre, et Jinja, d’où l’on peut partir en barque jusqu’aux sources du Nil, les paysages d’Ouganda sont multiples. Des plaines presque arides au Nord, de grandes plantations de thé qui bordent les routes menant au Queen Elizabeth, donnant un aspect presque irréel aux collines. Lorsque l’on roule vers l’Ouest, des hectares de papyrus s’étendent à perte de vue. Ces deux mois furent donc l’occasion pour nous d’observer une grande diversité de paysages durant nos déplacements.
Des producteurs au marché, un système huilé mais en quête d’évolution
En Ouganda, les productions maraîchères sont confiées aux middle-men qui les transportent jusqu’au marché, sans considération de la demande, le plus souvent à vélo ou boda. Le producteur lui-même n’est que rarement au contact du client, et beaucoup se fournissent les semences dans les échoppes les plus proches, occasionnant un commerce de faux intrants. Pour ces raisons, beaucoup d’entrepreneurs que nous avons pu rencontrer cherchent par leur innovation à résoudre ces problèmes de vente et de conservation en apportant leur solution, comme Smart Farming, EcoLife Foods, Fruitycycle…
Une autre approche consiste à former les agriculteurs eux-mêmes, comme le propose YICE, Kyakabunga Dairy Farmers Cooperative, ... ; en adoptant une méthode d’innovation communautaire, les producteurs sont responsabilisés et plus autonomes.
Si le circuit agro-alimentaire fonctionne parfaitement, de plus en plus d’entrepreneurs, souvent eux-même fermiers, s’attellent donc à régler ces dysfonctionnements à l’origine de pertes considérables.
Une autre approche consiste à former les agriculteurs eux-mêmes, comme le propose YICE, Kyakabunga Dairy Farmers Cooperative, ... ; en adoptant une méthode d’innovation communautaire, les producteurs sont responsabilisés et plus autonomes.
Si le circuit agro-alimentaire fonctionne parfaitement, de plus en plus d’entrepreneurs, souvent eux-même fermiers, s’attellent donc à régler ces dysfonctionnements à l’origine de pertes considérables.
Un grand merci à Godfrey et Gaddafi qui nous ont accueilli pour ces deux mois dans leur maison Bisina !
Nous voici maintenant en Tanzanie où, bon à savoir, des connaissances -même superficielles- en swahili ne sont pas superflues...